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Philosophie des salles obscures: lettres pédagogiques sur un registre de la vie morale

Résumé
Le livre que vous avez entre les mains s’inspire d’un cycle de cours que Stanley Cavell dispensa à l’université de Harvard : les mardis étaient consacrés aux grands textes de la philosophie morale, les jeudis aux chefs-d’œuvre de l’âge d’or du cinéma hollywoodien. La composition de ce livre, qui fait alterner un chapitre sur un philosophe avec un chapitre sur un film, reflète à la fois les circonstances de son élaboration et son ambition : nous replonger dans la salle de cours, nous faire redécouvrir et la philosophie et le cinéma. La plupart des histoires de la philosophie moderne relèguent au second plan sa vocation morale ; en ouvrant ce livre avec le philosophe américain Emerson et en le refermant avec Platon, Stanley Cavell nous invite au contraire à refuser l’éclatement de la philosophie en domaines séparés et à restituer à la philosophie morale toute sa place. Le cinéma ne tient pas lieu ici d’« illustration » philosophique : il ouvre au spectateur-lecteur une voie nouvelle, loin de tout conformisme, en faisant naître des questions que certaines théories philosophiques (voir les chapitres sur Kant, Mill ou Rawls, par exemple) n’ont parfois pas su formuler. Ces films magiques (New York-Miami, La Dame du vendredi, Indiscrétions, Cette sacrée vérité...) parlent du corps, du mariage, de l’aspiration à une vie et à un moi meilleurs, de l’éducation, des femmes, de la politique. Ils incarnent le perfectionnisme à travers l’une de ses caractéristiques constantes : la conversation. C’est peut-être cette dernière qui fournit l’instrument le plus efficace pour lutter contre la mélancolie, le cynisme ou le snobisme qui empêchent parfois de « désirer le monde et de désirer qu’il change ».
Durée: 29h. 10min.
Édition: Paris, Flammarion, 2011
Numéro du livre: 39129
ISBN: 9782081205222
CDU: 100

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Durée : 21h. 48min.
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Numéro du livre : 68503
Résumé:Nietzsche poursuit l'entreprise de critique radicale de la morale commencée dans Humain, trop humain, et pose ainsi les jalons d'un projet philosophique dont ses dernières oeuvres, de Par-delà bien et mal à Ecce homo, seront le couronnement. Le philosophe s'impose ici comme un travailleur des ténèbres, forant le fond de la civilisation pour mettre au jour les origines plus ou moins nobles des idéaux, des croyances et des moeurs, saper les fondements de la morale et faire vaciller nos certitudes. Prônant la libération de la pensée, il en appelle à l'affirmation de nouvelles valeurs. Et il nous montre, à travers cette série de fragments placés sous le signe de la belle humeur, que l'étonnement et le scepticisme sont au principe de toute philosophie
Lu par : Francine Crettaz
Durée : 9h. 20min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 70150
Résumé:Une société décente est une société dont les institutions n’humilient pas les personnes placées sous leur autorité, et dont les citoyens n’en humilient pas d’autres. Une bonne part de l’attention des philosophes se porte sur l’idéal d’une société juste, basé sur l’équilibre entre les notions de liberté et d’égalité. Mais un tel idéal est inenvisageable. Il semble donc plus urgent de tenter d’instaurer une société décente, parce qu’il n’est pas besoin d’attendre que la justice advienne pour satisfaire à l’idéal d’une société décente, et parce que supprimer un mal douloureux est plus urgent que de créer de nouveaux avantages. La démonstration de Margalit est des plus concrètes, envisageant à travers les détails de notre quotidien l’ensemble des actes humiliants rendant la vie parfois si difficilement supportable. L’analyse du fonctionnement des multiples formes de l’humiliation se combine ici à une argumentation longuement mûrie et, bien plus, profondément irriguée par l’expérience personnelle de l’auteur. Pour le philosophe Michael Walzer, La Société décente «est un livre splendide. Un compte-rendu exact des principes moraux guidant nos institutions politiques et nos usages sociaux, mais également un ouvrage merveilleusement attentif aux détails et nuances de la vie quotidienne. Ce livre fini, la décence prend largement le pas sur la justice en tant qu’idéal moral distinctif»
Lu par : Jean Frey
Durée : 12h. 2min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
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Résumé:"Peut-être le temps est-il très proche où l'on s'avisera que la pierre angulaire des édifices sublimes et inconditionnés que les philosophes dogmatiques se sont plu à élever n'était au fond que superstition populaire venue d'un temps immémorial (comme la supersitition de l'âme qui, devenue superstition du sujet et du moi, ne cesse aujourd'hui encore d'engendrer des méfaits), quelconque jeu de mots peut-être, suggestion aberrante de la grammaire, ou encore généralisation téméraire de quelques faits limités, très personnels, d'un caractère très humain, trop humain. Il semble que pour se graver, avec leurs exigences éternelles dans le cœur de l'humanité, toutes les grandes choses doivent d'abord errer à travers le monde sous la forme de masques monstrueux et effrayants..."
Lu par : Pierre Biner
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Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
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Durée : 6h. 31min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
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Lu par : Jean Frey
Durée : 8h. 6min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 17647
Résumé:" Par Energie Humaine, j'entends ici la portion toujours croissante de l'énergie cosmique actuellement soumise à l'influence reconnaissable des centres d'activité humaine. A l'état élémentaire (c'est-à-dire considérée à l'intérieur et autour d'un élément humain isolé), cette énergie " hominisée " se présente sous trois formes (...) - L'énergie incorporée est celle que la lente évolution biologique de la Terre a graduellement accumulée et harmonisée dans notre organisme de chair et de nerfs : l'étonnante " machine naturelle " du corps humain. - L'énergie contrôlée est celle que, à partir de ses membres, l'Homme parvient ingénieusement à dominer autour de lui d'un pouvoir physique, au moyen des " machines artificielles ". - L'énergie spiritualisée, enfin, est celle qui, localisée dans les zones immanentes de notre activité libre, forme l'étoffe de nos intellections, affections, volitions : énergie probablement impondérable, mais énergie bien réelle cependant, puisqu'elle opère une prise de possession réfléchie et passionnée des choses et de leurs rapports. Tout se passe en somme comme si chaque individu humain représentait un noyau cosmique de nature spéciale, rayonnant autour de soi des ondes d'organisation et d'éveil au sein de la matière. Un tel noyau, pris avec son auréole d'animation, voilà l'unité d'Energie Humaine. "
Lu par : Brigitte Cottens
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Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 73529
Résumé:" Ca commence parfois par une inquiétude ou un malaise. On se sent en décalage, on craint d'agir de manière déplacée. On a le sentiment de ne pas "être à sa place". Mais qu'est-ce qu'être à sa place, dans sa famille, son couple, son travail ? Quels sont les espaces, réels ou symboliques, qui nous accueillent ou nous rejettent ? Faut-il tenter de conquérir les places qui nous sont interdites, à cause de notre genre, notre handicap, notre âge, notre origine ethnique ou sociale ? Peut-être faut-il transformer ces lieux de l'intérieur et s'y créer une place à soi ? " Dans cet ouvrage aussi passionnant que sensible, la philosophe Claire Marin explore toutes les places que nous occupons – quotidiennement, volontairement ou contre notre gré, celles que nous avons perdues, celles que nous redoutons de perdre – et interroge ce qui est à la fois la formulation d'un désir personnel et un nouvel impératif social. Encore reste-t-il à savoir si l'on finit tous par trouver une place, ou si le propre d'une place n'est pas plutôt de sans cesse se déplacer, ou de déplacer celui qui croit pouvoir s'y installer...
Lu par : Pierre Biner
Durée : 4h. 39min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 71955
Résumé:On peut vivre selon Lucrèce. Son poème est d'ailleurs une proposition existentielle faite à son dédicataire Memmius. Le philosophe propose en effet une conversion, autrement dit : une vie nouvelle faisant suite à l'ancienne qu'on abandonne après avoir compris ce qu'il y avait à comprendre, initié par un sage qui nous transmet son savoir. Ici : que le réel est matériel, qu'il n'est fait que d'atomes qui tombent dans le vide et de rien d'autre ; que cette physique de l'ici-bas dispense d'une métaphysique de l'au-delà ; que la religion est superstition et qu'il faut lui préférer la philosophie ; qu'il faut donner au corps ce qu'il demande dans la limite où ce qu'on lui donne ne l'asservit pas ; que l'amour est un remède à la passion ; que la sagesse est atteignable et qu'elle consiste en une arithmétique des plaisirs accompagnée par une diététique des désirs ; qu'il n'y a ni enfer ni paradis mais juste un monde immanent et tangible ; que la mort n'est pas à craindre puisqu'elle n'est qu'une modification de la matière et non sa suppression ; que le réel est tragique et que le savoir confère de la sérénité ; que le paradis existe sur terre pourvu qu'on le construise avec détermination. Ce livre pend donc la forme d'une série de neuf lettres comme autant d'invitations à une sculpture de soi.
Durée : 7h. 21min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 69064
Résumé:"Nous croyons au pouvoir réconfortant de la sagesse. Elle a la capacité de nous aider à moins souffrir et à moins faire souffrir". Un moine, un philosophe, un psychiatre. Ils sont amis et, ensemble, ils ont écrit deux livres pour nous aider à vivre mieux : Trois Amis en quête de sagesse et A nous la liberté ! . L'idée de cet Abécédaire est d'en extraire la substantifique moelle sous forme de petits textes très accessibles, depuis "A" comme "Acceptation" , jusqu'à "Z" comme "Zen" . De nouveaux thèmes ont été ajoutés - vulnérabilité, solidarité, résilience, etc. - comme autant de repères pour cheminer en ces temps incertains. Chacun des auteurs a choisi les mots qui lui sont chers pour confier sa vision, son expérience, les efforts à entreprendre pour être plus cohérent, plus à l'écoute, plus altruiste, plus heureux.
Durée : 9h. 38min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 33204
Résumé:Entre ces deux grands termes rivaux, l'être et le vivre, exister est le verbe moderne qui fait lever un nouveau possible. Mais comment décrire l'existence sans plus construire - comme la philosophie l'a fait de l'Etre - en s'en tenant au ras du vécu ? Je cherche ici des concepts qui décolleraient le moins de l'expérience : on reste dans l'adhérence au vital ou on en désadhère. Car exister, c'est d'abord résister. Sinon ma vie s'enlise ; ou bien elle peut basculer. Elle s'amorce et se résorbe. Elle reste prise dans le " dur désir de durer " ou bien je peux en émerger. Car si vivre, c'est déjà dé-coïncider d'avec soi (sinon c'est la mort), exister est ce verbe nouveau qui, détaché de l'Etre, se promeut en ressource. " Ex-ister ", c'est en effet, littéralement, " se tenir hors " - il faudra dire de quoi. Ou comment émerger du monde, mais dans le monde, sans verser dans l'au-delà de la métaphysique ? De là se dégage une nouvelle éthique qui ne prêche pas : vivre en existant.